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Le Lacoste-Borie 2016 offre sous une chair ample et musclée des notes de fruits mûrs et de sous-bois. Elles se fondent dans une jolie trame tannique, encore bien présente, qui affirme ses belles dispositions de garde. L’équilibre en bouche est merveilleux tant la matière fusionne avec la grande amplitude du fruit. L’élevage patine l’ensemble avec grâce.
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Lacoste Borie Pauillac 2016 150cl
Le Lacoste-Borie 2016 offre sous une chair ample et musclée des notes de fruits mûrs et de sous-bois. Elles se fondent dans une jolie trame tannique, encore bien présente, qui affirme ses belles dispositions de garde. L’équilibre en bouche est merveilleux tant la matière fusionne avec la grande amplitude du fruit. L’élevage patine l’ensemble avec grâce.
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Couleur | Rouge |
Région Viticole | Bordeaux - Médoc |
Cépages | Cabernet sauvignon, Merlot |
Température de service | Entre 15°C et 17°C |
Domaine | Château Grand-Puy Lacoste |
Flaconnage | 150 cl (Magnum) |
Millésime | 2016 |
Pays d'origine | France |
Caractéristique | Marqué par une très belle maturité du raisin, le vin est suave et velouté. Très beau deuxième vin de Gand Puy Lacoste. |
Appellations | AOC Pauillac |
L’origine du domaine remonte à la famille de Guiraud qui y développe un vignoble au XVIème siècle. Les héritiers Dejean, qui l’ont acquis par mariage, en vendent en 1728 une partie qui deviendra plus tard "Lynch-Bages" et, en 1750, une autre partie à Pierre Ducasse qui deviendra "Grand-Puy Ducasse". Le vin est classé par Mr Labadie, courtier, au 4ème rang de la commune de Pauillac en 1776. Transmis par les femmes, le domaine restant change plusieurs fois de nom à travers ses propriétaires : Dinac, de Saint-Guirons puis François Lacoste qui lui donne son nom actuel par association à "Grand-Puy" signifiant grande colline. Son fils Frédéric fait construire le château.
Le vin confirme sa réputation en 1855, étant alors classé officiellement 5ème cru du Médoc. Le domaine connaît ensuite les vicissitudes qui affecteront la plupart des crus (maladies de la vigne, guerres et crises économiques). Elles se traduisent par plusieurs changements de propriétaires et une diminution importante de la taille du vignoble qui passe de 55 ha à son apogée à 25 ha en 1970. Raymond Dupin, notable bordelais, cède 50% des parts en 1978 à Jean-Eugène Borie, déjà propriétaire de Ducru-Beaucaillou, descendant d’Eugène Borie, important négociant médocain fondateur de la société de négoce qui deviendra Borie-Manoux.
La totalité du domaine revient aux Borie à la mort de Raymond Dupin en 1980. François-Xavier Borie, fils de Jean-Eugène, prend peu après la direction de la propriété dont il hérite en 1998 à la mort de son père, son frère Bruno prenant alors celle de Ducru-Beaucaillou. Dès les années 1980, une très importante reprise en main du domaine est opérée tant à la vigne qu’aux chais qui sont agrandis et au cuvier qui est équipé de cuves inox thermorégulées. Jacques et Eric Boissenot sont les œnologue-conseils.
Le vignoble de 55 ha, situé à la hauteur de Bages au sud-ouest immédiat de Pauillac, s’étend sur une croupe graveleuse assurant un bon drainage et une excellente exposition. L’encépagement est constitué de cabernet-sauvignon (75%), de merlot (20%) et de cabernet franc (5%). L’âge moyen des vignes est de 40 ans et la densité de plantation de 10.000 pieds/ha. Les vignes sont cultivées de façon traditionnelle, avec labourage et recours minimal aux produits phytosanitaires, taille en guyot double, effeuillage et vendanges en vert. Le domaine produit un second vin "Lacoste-Borie".
Second de Grand-Puy Lacoste, le vin est produit avec le même soin et les mêmes méthodes que le premier vin. Il utilise les raisins des vignes les plus jeunes et son assemblage fait appel à une plus importante proportion de Merlot, de l’ordre de 30%. Les vendanges sont manuelles avec double tri. Après égrappage, les vinifications sont conduites en cuves inox thermorégulées avec cuvaison d’une vingtaine de jours. Comme son aîné, le vin est élevé en barriques de chêne.
Le vin peut se boire dans ses premières années. Plus souple et plus fruité, il conserve en grande partie l’élégance et la complexité du grand vin et offre de ce fait un intéressant rapport qualité/prix dans les meilleurs millésimes. La production annuelle moyenne est d’environ 200.000 bouteilles. La commercialisation est faite par le négoce de la place de Bordeaux.
L’AOC Pauillac est située sur la rive gauche de la Gironde et réunit des conditions climatiques et géologiques exceptionnelles, ce qui lui permet de produire de très grands vins. Capitale du Médoc viticole, la ville portuaire de Pauillac a donné son nom à l’appellation. L’AOC peut se vanter d’avoir trois vins dans les cinq premiers grands crus classés de 1855 : Lafite Rothschild, Latour et Mouton Rothschild. Sur ses 1.200 ha de vignes, Pauillac produit chaque année 54.000 hl de vins rouges. A noter que Mouton-Rothschild produit également un vin blanc.
Pauillac est un joyau du Médoc, elle compte en effet 18 crus classés qui représentent 85% de sa production. Juché sur une belle croupe de graves, son terroir est planté de cabernet-sauvignon assemblé au merlot et dans une moindre mesure au petit verdot et au malbec. Les experts s’accordent à dire que le cabernet-sauvignon a ici trouvé son terroir de prédilection.
La bouche des Pauillac est ample, riche, onctueuse, soulignée par une fine trame de tannins serrés et corsés. Le vieillissement de ces vins est exceptionnel : ils ont un grand potentiel de garde, de 15 à 25 ans voir plus pour certains grands crus. Avec les années, les tannins s’arrondissent et les arômes s’ouvrent. Ils perdent ainsi leur agressivité pour devenir fins et délicats, tout en conservant leur puissance.
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