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Liste de produits par fabricant Domaine Jean Féry & Fils


Une histoire familiale depuis 5 générations, remplie de passions, des hommes de la terre et de leur temps. Au XIXe siècle, les ancêtres de Jean-Louis Féry sont sabotiers ou palefreniers à Échevronne déjà, et dans les villages environnants.


Dans ce rude pays des Hautes Côtes, pour "améliorer l'ordinaire", ils travaillent d'arrache-pied de petits lopins de terres pour récolter quelques légumes et faire leur vin. Pierre Jacob, l'arrière-grand-père, trouve aussi le temps d'être maire, durant 30 ans. Son fils Louis se lance dans la culture, puis le négoce de petits fruits (framboise, cassis).


Au début du XXe siècle, Louis devient un grossiste prospère : il expédie jusqu'à Grasse ses bourgeons de cassis qui entrent dans la composition de parfums (Chanel n°5, Molinard), et approvisionne en fruits les liquoristes dijonnais : si la crème de cassis connaîtra un véritable essor dans les années 50 avec le Chanoine Kir, elle a été inventée à Dijon dès 1841. Louis achète aussi des vignes dont le vin est vendu en fûts au négoce beaunois. Il envoie sa fille de 18 ans, étudier à la station ænologique de Beaune : en 1940, elle y est la seule fille.


En 1959, Marcelle, son frère Lucien Jacob, et son mari Jean Féry vont, avec quelques vignerons de leur génération créer le Groupement des Jeunes Professionnels de la Vigne et du Vin.
Leur travail participera en 1961, à la reconnaissance officielle des AOC " Bourgognes Haute Côtes de Beaune" et " Bourgogne Hautes Côtes de Nuits".


En 1980, Marcelle et Jean Féry créent leur domaine viticole sous leur propre étiquette. En 1988, leur fils aîné, Jean-Louis va en prendre les rênes et lui insuffler un nouvel élan.


En 2016, Frédéric Féry accompagné de son père conduit le développement et la pérennité de l'exploitation, avec en ligne de mire un travail rigoureux de la vigne, des vins fins de qualité, le tout dans le respect du terroir et de l'agriculture biologique.


A PROPOS DES VIGNES :


Amoureux de notre métier de vignerons, nous avons réalisé il y a très longtemps que la qualité des vins se faisait dans la vigne. Aussi est-ce ce constat qui nous a conduit à adopter les pratiques de l'agriculture biologique, profondément respectueuse de la plante, de son environnement et de l'homme qui en prend soin.


La vigne est une grande dame : sa vie s'inscrit dans le temps au fur et à mesure des saisons. Plus elle avance en âge, plus elle révèle le potentiel du sol qui la nourrit, à l'origine des plus grands vins.
Ainsi notre travail au quotidien s'inscrit-il avant tout dans le temps, le temps qu'il fait, le temps qui passe, conjuguant le meilleur des techniques ancestrales avec les savoir-faire modernes.


La vigne est une plante pérenne : elle suit le cycle des saisons. Au vigneron de s'adapter, respectant les lois fondamentales de la nature. Tailler lorsque la sève est descendue dans la partie racinaire de la plante, c'est-à-dire une fois les feuilles tombées et avant la montée de sève qui se renouvelle au printemps.


Travailler mécaniquement les sols, afin de renforcer l'implantation racinaire, gage de résistance au stress et donc assurant pérennité de la plante dans les meilleures conditions.


Prendre le temps de mettre en place le palissage, en domptant patiemment les branches au fur et à mesure de leur pousse grâce aux fils tuteurs, afin de favoriser la photosynthèse qui nourrit les raisins et la prophylaxie (régulation naturelle des maladies et parasites de par un développement sain et harmonieux du feuillage permettant la circulation d'air dans le rang, favorisant un bon état sanitaire en particulier au niveau des raisins).


Protéger la plante en choisissant des matières actives naturelles peu nocives pour l'environnement (CF cahier des charges de l'agriculture biologique), en adaptant nos méthodes d'épandage (réduction des doses, ciblage de la zone à traiter, respect des délais entre traitements) et en étudiant régulièrement les besoins de chaque parcelle afin de lui fournir les amendements dont elle a besoin de manière ajustée).


Favoriser le travail manuel qui permet qui permet au vigneron d'observer la vigne et ainsi de mieux repérer ses besoins afin d'y répondre rapidement. Une année viticole représente pas moins de 7 passages auprès de chacun des 10 000 ceps que compte chaque hectare entre l'entrée dans l'hiver (préparation de la taille) et la récolte suivant (intégralement réalisée à la main afin de respecter l'intégrité du potentiel d'expression des raisins).


A PROPOS DES VENDANGES :


C'est avec le même état d'esprit que celui qui nous habite dans le soin de nos vignes que nous effectuons les différents travaux de cave, de la vinification à la mise en bouteille, puis à la préparation de nos vins pour l'expédition et la vente.
Il s'agit d'être présent au service des vins avec la plus grande attention, tout en veillant à être le moins interventionnistes possible pour laisser à la force de nos terroirs toute la latéralité dont ils ont besoin pour s'exprimer.
Cette philosophie se résume parfaitement dans le concept de vins biologiques, c'est-à-dire au plus proche de la vie. Bien loin d'un état d'esprit laxiste, qui voudrait qu'on se contente d'accepter les choses telles qu'elles arrivent selon le fruit du hasard, il s'agit d'être dans la plus grande vigilance à chaque instant. Tout l'art est de rechercher le meilleur équilibre à chaque étape de l'élaboration en exaltant au maximum le potentiel de départ de chaque cuvée.


La récolte, exclusivement manuelle, s’effectue dans des caisses pour éviter tout tassement et écrasement des raisins avec un transport rapide à la cuverie.
Les raisins sont ensuite triés sur une table de tri avant d’être égrappés et acheminés par gravité dans la cuve.


La vinification se fait selon les principes traditionnels bourguignons, dans des cuves ouvertes en ciment et en bois.
Elle se découpe en 3 étapes :
- Macération pré-fermentaire à froid : l’ensemble de la cuvée est placée entre 10 et 15°C pendant 4 à 5 jours.
- Fermentation alcoolique.
- Macération post-fermentaire : maintien de la température de la cuvée entre 28 et 30°C.
Durant ces phases, le pigeage journalier permet d’optimiser l’extraction des composés du raisin.

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